il ne discute que sur le nombre des arbres et leur état. Il ne discute pas sur le fond, sur le parti d’aménagement qu’il ne sait pas défendre.
Sur la toile et dans les colonnes de La Dépêche du Midi, M. Gérard Dubrac tente de nouveau de défendre son projet.
M. Gérard Dubrac dans sa communication ne défend son projet que du bout des lèvres, il ne discute que sur le nombre des arbres et leur état. Il ne discute pas sur le fond, sur le parti d’aménagement qu’il ne sait pas défendre. Quand on est maire d’une ville avec un projet de rénovation aussi important d’un espace public majeur de sa cité, on imagine un élu qui fait corps avec son projet, qui défend becs et ongles le parti choisi, qui est solidaire de son bureau d’étude….
La première question est : « le projet du bureau d’étude est-il défendable ? »
De tout un tas de points de vue, la réponse est NON :
- Respect du contexte historique : le projet fait fi de l’histoire urbaine et transforme les Promenades en un jardin public vaguement « moderne » avec un fil rouge ondoyant qui est la négation même de l’esprit des promenades.
- Respect de l’esprit des lieux : le projet pourrait être situé n’importe où dans le monde : il ne respecte en aucun cas la « personnalité » des lieux ; c’est un projet banal qui affadit cet espace public hautement original qui n’existe qu’à Condom.
- Respect du droit : le projet porte gravement atteinte au paysage urbain situé dans les abords de Monuments Historiques protégés (Code du patrimoine). Le devoir d’un bureau d’étude responsable est d’orienter les élus vers des projets qui respectent les textes.