Selon une étude de l’ONG Nature Conservancy, en investissant à peine 3,6 euros par habitant dans la plantation d’arbres, les villes pourraient sauver entre 11 000 et 37 000 vies par an.
EXTRAITS
- « Il est pertinent de mettre des arbres le long des grands axes de circulation pour protéger les habitations mitoyennes des afflux de polluants, mais aussi dans les zones piétonnes, à proximité des écoles, des maisons de retraite, des hôpitaux, relève Pascal Mittermaier. En France, lors de la canicule de 2003, il y a eu moins de décès là où il y avait plus de couvert végétal. »
- En plus d’assainir l’atmosphère, rappelle l’ONG, les arbres favorisent aussi la biodiversité, jouent un rôle important dans la gestion des eaux de pluies, préviennent l’érosion, réduisent le bruit. « La nature en ville, insiste Pascal Mittermaier, c’est aussi du bien-être, un plaisir esthétique, pour les résidents. » Autant d’atouts essentiels pour les villes qui d’ici le milieu du siècle abriteront les trois quarts de la population mondiale.
Source : article paru dans le journal Le Monde du 03 novembre 2016