Pourquoi ai-je choisi ce livre chez le libraire ?
Je ne suis pas un fan des récits d’introspection mais sans doute la photo aguichante de la cabane et le mot “arbre” ont-ils emportés la décision.
A la lecture tout d’abord, j’ai été piégé par l’idée de la cabane dans l’arbre, vieux rêve d’enfant.
Et petit à petit, le piège a continué à se refermer ; j’ai à l’œil, à la jumelle ou à la loupe, participé aux »cavalcades » des escargots , à la parade amoureuse des mésanges, à la patiente chasse des lézards ainsi qu’à la vie sourde et puissante de l’arbre mais aussi à la résurrection d’un homme.
Quelles leçons de botanique élémentaires et de vies !!!
Et quand le point final est tombé, le mot DEJA a jailli. L’aventure était terminée.
Comme j’aurais voulu la poursuivre en accompagnant EDOUARD CORTES à travers les chaleurs de l’été, le lent retour au calme de l’automne et la splendeur de l’hiver.
Pour moi, ce livre est un hymne joyeux à la vie.
Il peut permettre à chacun de s’imprégner de sensations simples et bienfaitrices.
Il peut permettre à chacun de revivre ou de revivre sa vie .
A chacun de trouver son « chêne périgourdin »
Pour finir je citerai une phrase du livre « au lieu d’offrir un bouquet de fleurs coupées, offrons un bouquet d’arbres à planter »
Jean-Marie S.
Crédit photo : Jean-Marie Soulestin