Une voie ferrée, une rigole, un canal… juillet 2019
« …pour que l’événement le plus banal devienne une aventure, il faut et il suffit qu’on se mette à le raconter… » Jean-Paul SARTRE
L’aventure, puisque c’en est une, de Saint PONS de TOMIERE (Hérault) à MOISSAC (Tarn et Garonne) où arbres, monuments et ouvrages d’art montrent ce qu’est un PATRIMOINE
L’idée au départ était pour deux amis et un âne de suivre le chemin empruntant la voie pèlerine d’ARLES .Les conditions assez rudes en cette période nous ont amené à aménager le parcours et nous ne l’avons pas regretté.
De Saint PONS à MAZAMET par l’ancienne voie ferrée joignant la Méditerranée à la Montagne noire : un havre de verdure, de fraîcheur et un régal pour l’amateur d’art ferroviaire que je suis.
De MAZAMET, nous avons rejoint SOLEZE en longeant le piémont de la Montagne Noire sous les frondaisons des châtaigniers.
Nous avons alors repris la voie d’ARLES en suivant LA RIGOLE, la canalisation qui conduit l’eau du lac de Saint FEREOL jusqu’au seuil de NAUROUZE pour alimenter le canal du midi côté ouest.
Merci Monsieur RIQUET, ce furent de vrais moments de bonheur…
Et puis ce fut le canal du Midi que l’on ne présente plus…
… et la traversée de TOULOUSE en longeant le canal du midi pour rattraper le canal latéral à la Garonne.
Si vous aimez l’aventure je vous conseille la traversée de Toulouse un matin d’un jour ouvré, une vraie aventure avec de vraies grosses surprises.
Le canal latéral est plus pénible très peu d’écluses, de grandes lignes droites et heureusement il reste des arbres !!!!
Pensez à rouler du bon côté en fonction du soleil.
Et au bout MOISSAC et son fameux pont canal
Et oui, un âne a bien le droit de longer un pont canal.
MOISSAC, fin de l’aventure
Tout au long du parcours nous avons trouvé des lavoirs, un vrai bonheur pour le pèlerin et une aubaine pour l’amateur de patrimoine rural.
Et oui, Monsieur SARTRE avait bien raison l’aventure est là à notre porte, il suffit d’aller la chercher au milieu de notre patrimoine.
Jean-Marie Soulestin
Crédit photos : Jean-Marie Soulestin