Quand on enlève les arbres, on enlève le choc contre arbre mais a-t-on pour autant amélioré la sécurité routière ?
A-t-on, pour autant, réduit le risque d’être tué ou blessé ?
En matière de sécurité routière, nous sommes habitués à entendre des données absolues : nombre de victimes, nombre d’accidents.
Mais il y a un autre paramètre, le risque qui apporte un autre éclairage sur la sécurité routière et sur les arbres.
Le risque d’être tué dans un département donné ne dépend pas du nombre d’arbres de bord de routes.
PAR CONSÉQUENT, l’amélioration de la sécurité routière ne passe pas par l’abattage des arbres.
Il faut arrêter de stigmatiser les arbres.
Il faut arrêter toute mesure de sécurité routière basée sur le concept de « la route qui pardonne », concept dans lequel les arbres sont diabolisés et considérés comme de vulgaires obstacles latéraux et mettre en place toute mesure pour arriver à une conduite apaisée.
Les arbres de bord de routes sont un patrimoine, un paysage, un symbole culturel et un élément important de notre cadre de vie.